culture

Publié le par ababordtoute

ai retrouvé, coincé entre deux dossiers du Conseil municipal, des notes prises lors de notre commission "culture" d'ABT d'avril dernier ...que je croyais définitivement perdues :-(

 

en voici  un aperçu ci dessous.

 

Tout ceci pour dire que nous solliciterions bien nos amis de cette commission, et d'autres encore, pour une réunion dans les semaines qui viennent... avec un projet à la clef qui pourrait s'inscrire dans nos "assemblées citoyennes" sur le thème "culture, citoyenneté, vie associative"

 

qui serait intéressé ?

 

proposition de dates : lundi 29 ou mercredi 31 octobre à 14h30 ??

 

 

Compte rendu avril 2012

 

Cette commission faisait suite à deux autres moment de rencontre en février  (culture1) et mars 2012 (culture2)

 le sujet en était : comment bâtir un projet (un programme) culturel  pour une collectivité ?

 

 

Comment les habitants d'un lieu ont ils accès à la culture ? écoles, bibliothèques, associations, programmation culturelle, traditions locales

 

Quelles sont les entraves à cet accès égalitaire : problèmes financiers, contraintes sociales, niveau d'éducation, disparités scolaires, restrictions budgétaires dans les offres d'équipements culturels

 

Au delà du problème des équipements et du budget des ménages, favoriser l'aspect de tous à un monde culturel c'est quoi ?

connaitre et comprendre le monde contemporain, celui dans lequel nous vivons ( et pas seulement par l'accès aux oeuvres du passé),

prendre conscience du mouvement de la vie à travers ses manifestations créatives,

développer l'esprit critique,

apporter des clés qui donnent accès à des oeuvres éclairant le monde des hommes et la société ,

permettre à chacun de trouver des modes d'expression qui lui conviennent

 

Il faut distinguer deux aspects complémentaires de l'accès à la culture :

la pratique artistqiue qui permet la créativité , voire la création, 

la pratique culturelle qui est plus "consummériste" et permet d'accéder à tout ce que la vie et l'environnement offrent en partant "d'ici et maintenant" et en développant progressivement la connaissance du passé et de l'ailleurs

 

1° L'ECOLE


Nous constatons que l'école aujourd'hui n'est pas formée pour cela. Il n'y a pas forcément identité entre éducation et enseignement culturel : quoiqu'on puisse le déplorer c'est souvent ainsi. Pourtant nous pensons que les écoles devraient être des lieux culturels incontournables, parce que garantissant l'égalité , afin d'acquérir les connaissances et de pratiquer les activités artistiques.

Pourtant ce n'est pas parce que cette éducation artistique pourrait être développée à l'école ( comme cela est le cas à Concarneau par le projet "ma tête se ballade en ville") qu'elle doit s'apparenter à un "esprit scolaire" restrictif ou rébarbatif, qui découragerait les enfants de s'y intéresser.L'apprentissage de l'Art doit être uen ouverture sur l'extérieur, y compris par le contatc avec des pratiques professionnelles.

Cependant l'école peut donner, par le biais de l'enseignement des "outils" comme par exemple le solfège ou l'appréhension de la prespective en arts plastiques,  une possibilité pour l'enfant, non de les considérer comme une fin en soi, mais comme un moyen d'accéder à une plus grande créativité.

 

2° LES ESPACES DE PARTAGE DU SAVOIR


la culture est un domaine de partage des richesses, des savoirs faire, des milieux sociaux, de la vie en un mot, qui est généralement représenté dans les communes par le mouvement associatif

comment faciliter la vie associative au service de la culture dans une ville, sachant de beaucoup d'associations aujourd'hui, dispensatrices de "apprentissages", se retrouvent de fait dans le secteur marchand ?

 

Il faut d'abord une vraie volonté politique d'accompagnement des associations pour valoriser le savoir faire des citoyens qui les composent. Cette reconnaissance du travail accompli passe par une aide matérielle ( gratuité des locaux, aide à la communication, services à prix coûtantsaux associations, lieu d'échange et de formation) .

 

Lorsque le secteur associatif crée de l'emploi, on n'en parle pas beaucoup, pourtant les associations étant à but "non lucratif" c'est à dire sans réalisation de bénéfices envers leurs membres, si une gestion assciative est correctement accompagnée, et contrôlée, elle occupe de fait une "délégation de service public" sans les contraintes financières d'une entreprise. Ce n'est donc pas un "cadeau" que la ville fait en les aidant, mais un partenariat, voire même un contrat de service, générateur de dynamisme économique et d'aide à la citoyenneté.

 

 

3° LES EQUIPEMENTS CULTURELS

 

ce sujet n'a pas été totalement abordé lors de cette réunion , mais évoqué d'une manière succinte.

On parle ici des médiathèques, des salles de spectacles, des cinémas, écoles de musique, musées  et autres lieux de découvertes .

 

Le problème est aussi , au délà de la construction, ou de la conception, d'en rendre l'accès simple et évident pour toutes les couches de la population. Construire un équipement n'a pas de sens sans médiation, sans information, sensibilisation et appropriation des lieux par ceux à qui ils sont destinés .

Sans parler sde l'accessibilité financière. Pourquoi des spectacles gratuits pour les touristes en été , et jamais pour les concarnois en hiver ?

 

 

4° LA CITOYENNETE

 

Comment la culture participe-t-elle au développement de la citoyenneté ? avec quels outils ?

 

quelques remarques en vrac à ce sujet :

 

distinguer entre "culturel" et évènementiel . Beaucoup de villes se dédouanent d'une vraie politique culturelle en développant des évènements souvent fort coûteux, qui sont là pour faire consommer du "produit" culturel, ou épater le chaland ! cela peut avoir un intérêt de découverte ou d'initiation, mais ne pas résumer la culture à cette vitrine.

 

il y a un véritable enjeu de langage et de partage pour la participation, la citoyenneté et la communication à savoir décoder les modes d'expression de la vie politique. Ce n'est pas un hasard si la communication est souvent associée, dans les instances collectives, à la sphère culturelle. 

 

Au delà des savoirs ou des pratiques encadrées, il doit y avoir place dans une ville pour des pratiques plus spontanées, plus populaires aussi, qui sont le domaine de la vie des gens, des jeunes aux personnes agées, ou les expressions des traditions qui font partie de la culture au même titre que les pratiques savantes.

Valoriser ces pratiques en leur donnant des espaces d 'expression ( murs de graff, café rencontres,  terrains de jeux divers, fêtes traditionnelles )

 

Ne pas négliger l'impact des conquêtes sociales qui permirent autrefois de faire de la musique ou du dessin à des enfants issus de milieux modestes dont ce n'était pas l'habitude familiale. Aujourd'hui on dit que la culture s'est "démocratisée" par le biais de la TV puis d'Internet, mais on ne va y voir, bien souvent , que ce qu'on connait déjà.

Le droit à la culture et à l'art sont des droits fondamentaux, parce qu'ils rendent l'être humain plus ouverts sur d'autres espaces que ceux de son proche environnement et lui apermettent d'user d'autres langages avec lesquels il pourra exprimer ses ressentis comme ses colères, ses désirs comme ses refus .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Vie de l'association

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