pêche au thon

Publié le par ababordtoute

Tout d'abord un commentaire de philippe sur notre CR de réunion du 15 : "L'écologie est fondamentalement hétérogène au capitalisme..." est-il dit sur le blog; et puisque tout est dialectique je dirais même: "le capitalisme est fondamentalement hétérogène à l'écologie". Ce qui, peut-être, parle plus mais ne signifie pas plus."

 

Le secrétaire de séance a seulement taché de retranscrire à peu près fidèlement ce qui a été dit au cours de cette réunion, tous les commentaires et re-précisions sont en effet les bienvenus !


 

Au cours de cette même réunion de vendredi ont été évoquées par un participant, qui nous envoie cet article, les sous-déclarations de certains navires pratiquant la pêche au thon, ce qui les met à l'amende au regard du droit international

 

le débat est ouvert !

 

 

     Pirates !

          pirates

Pirates ! s’indignent nos braves grand-mères.

En Somalie, dans un premier temps, ce sont de simples pêcheurs qui ont été contraints de se reconvertir en pirates ...
Pourquoi ?  Entre autres, parce que, depuis 1991 (chute de Syad Barré), la Somalie est un pays sans état, sans réglementation - rêve absolu de l’ultra libéralisme - et parce que des industriels sans scrupules ont profité de cette situation pour piller les eaux territoriales de ses richesses halieutiques (thons, langoustes, crevettes etc.) et d’autres pour y déverser des déchets toxiques et nucléaires (via la mafia italienne). Affamant ainsi les pêcheurs locaux et tuant (300 morts au moins) la population riveraine.

 
Le tsunami de 2004 n’avait rien arrangé : il a détruit l’outil de travail des pêcheurs somaliens et a ramené à terre bon nombre de fûts contenant des déchets radioactifs, des déchets hospitaliers, des déchets toxiques.
La bonne logique ultra libérale estime qu’il est plus rentable de se débarrasser de ses déchets toxiques à 2,50 $ la tonne en les balançant à la mer, au large de la Somalie, que de payer 1.000 $ la tonne pour les traiter ou stocker en Europe.

somalie

(Source : Tribune de Genève)

Les pêcheurs somaliens se sont donc reconvertis dans la piraterie et on sait comment les choses ont dégénérés en véritable crime organisé, mettant en danger la vie des marins et des passagers.

otages

A grands frais nous sommes obligés maintenant d'envoyer des militaires sur zone.

On voit que tout ceci résulte d'une série d'actions et de réactions qui constituent un véritable cercle vicieux.

De notre côté sommes-nous prêts à rompre ce cercle vicieux ?

Nous avons des éléments de réponse :

On vous explique tout sur le site suivant :

http://www.peche-dev.org/spip.php?article520

Tout est dit ...  pas de quoi être fiers !


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